4 clefs déterminantes pour cultiver le bien-être au travail !
Les systèmes d’organisation de travail peuvent parfois pressuriser les individus jusqu’à les conduire au burn-out. A contrario, le travail peut et devrait être un lieu d’épanouissement, de sens et de réalisation personnel et collectif. Le bien-être au travail est possible et nous pouvons y contribuer activement. Voici quelques postures pouvant y aider :
- Trouver du sens à son travail et participer au bien commun
Certains d’entre nous perçoivent leur travail principalement comme une manière de “gagner leur vie”. Cette expression renvoie à l’idée qu’acquérir des moyens de subsistance permet de réussir sa vie... Et pourquoi pas ? Pour ma part, je préfère resituer mon travail dans une perspective de bien-commun et d’utilité sociale : qu’est-ce que j’apporte, à mon échelle, à la société à travers mon activité ? Contribuer à un ensemble plus large participe à la joie de partager et au bien-être. Tout le contraire du bullshit job. Je partage la conception des sociologues Thomas Coutrot et Coralie Perez pour qui le travail est « l’activité organisée par laquelle les humains transforment le monde naturel et social et se transforment eux-mêmes”, et donc un lieu possible d’épanouissement par la réalisation de soi et du collectif, loin d’une vision doloriste du travail, comme l’étymologie de ce mot pourrait le laisser entendre (le mot travail vient du latin “tripalium” qui renvoie à un instrument de torture).
- S’autoriser à exercer son pouvoir d’agir
Quelle que soit ma fonction, je peux choisir d’influencer mon environnement professionnel pour favoriser mon bien-être en osant partager ce qui me satisfait ou me satisfait moins. Il y a longtemps, je me suis retrouvée dans un environnement de travail où les commérages sur les uns et les autres finissaient par polluer un état d’esprit que je souhaitais positif. Dans ces situations, je choisissais, soit d’être volontairement silencieuse, soit de partir, soit de dire que cela ne me convenait pas. Certes, la plainte peut être nécessaire voire salutaire à certains moments, néanmoins, cultiver des échanges bienveillants permet tout simplement de se sentir bien.
- Savoir rire de ses propres (dys)fonctionnements
Je peux me sentir très à l’aise dans certaines activités ou par rapport à certaines compétences. Mieux connaitre mes points forts, mes points faibles constitue indéniablement une force et une avancée vers le bien-être. Quand je perçois une erreur -mince, dans ce tableau excel!- ou quand à chaque fois, je m’aperçois que je fais preuve d’impatience quand le photocopieur a décidé de ne pas m’obéir ! Je peux en rire, le cas échéant, m’excuser tout simplement et laisser mon égo de côté pour reconnaitre que, moi comme tous, nous faisons des erreurs ! Le monde ne va pas s’écrouler et la nature humaine est ainsi faite : faillible.
- Entretenir des relations de qualité
“Faites aux autres ce que vous aimeriez qu’ils fassent pour vous” est une règle d’or. Venir au travail avec plaisir est souvent conditionné par la qualité de relation que nous avons avec nos collègues. L’attention envers les autres peut prendre plusieurs formes. Régulièrement, j’ai des collègues qui apportent pour la pause de la matinée des chocolats et autres friandises. Cela génère une ambiance conviviale et chaleureuse. Régulièrement aussi, mes collègues prennent soin de remettre de l’eau dans la bouilloire pour la personne suivante… Dans la gestion de notre temps, il est parfois difficile d’arbitrer entre nos missions et activités et le temps passé à prendre soin des relations. Demander des nouvelles de la santé de l’un, de la mission effectuée par l’autre sont autant de manières de prendre soin de nos collègues et de favoriser le bien-être au travail.
Toutes ces attitudes contribuant au bien-être sont grandement favorisées par un management attentionné, veillant à ce que chacun trouve sa place. La confiance mutuelle devient alors un cercle vertueux et l’épanouissement de chacun rejaillit sur tous.
